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jeanne d'arc - Page 4

  • 35ème pèlerinage dans les pas de Jeanne d'Arc

    Depuis 35 ans, Jean-Marie Cuny et l’association Pèlerins de Lorraine, organisent le pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs, en mémoire du début de l’épopée de notre Jeannette.

    35e pèlé domremy-vaucouleurs 2013 003.jpgDepuis 1978, aux environs du 13 mai, a lieu le pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs dans les pas de la sainte de la patrie. Cette marche de 22 km rappelle le tout premier départ de Jeanne d'Arc lorsqu'elle a été trouver Robert de Baudricourt pour lui faire part de sa mission. Cela eut lieu en 1429 vers le moment de l'Ascension qui tombait cette année-là le 13 mai. Cette commémoration est importante dans sa signification, car sans Baudricourt et sans Vaucouleurs, la mission de Jeanne était impossible.

    Après la veillée avec les Europa-Scouts nancéiens samedi soir autour de la chapelle Notre-Dame de Beauregard à Maxey-sur-Meuse, la troupe de pèlerins joyeux et fervents a parcouru dimanche, dès potron minet, les quelques vingt-deux kilomètres séparant la maison natale de Jeanne de la cité de Vaucouleurs qui l’arma pour son épopée au royaume de France.

    Passant par les villages et sites pittoresques de la vallée de la Meuse, faisant étape à Notre-Dame de Bermont où Jeanne aimait venir y prier régulièrement, la colonne des marcheurs a lancé ses chants joyeux vers le ciel. Après l'ermitage de Bermont, voilà Goussaincourt puis Montbras où nos pèlerins n’ont pas manqué d’admirer la magnifique façade Renaissance de l’imposant château. Puis passage par Taillancourt et enfin Champougny, étape attendue à mi-chemin. La messe de la solennité de sainte Jeanne d'Arc a été chantée à midi par l’abbé Husson, prêtre du diocèse de Nancy, dans la curieuse église fortifiée du XIIe siècle. A l’issue, le repas tiré des sacs fut pris sous les ramures du vénérable tilleul proche de la petite chapelle rustique qui conserve de belles statues d’inspiration populaire.

    Vers quatorze heures trente, nouveau départ pour nos pèlerins qui chemineront au rythme de la récitation du chapelet et des méditations proposées au pied des calvaires par Jean-Marie Cuny.

    Halte sous les murs du château de Chalaines avant le passage de la Meuse et l’entrée triomphale dans Vaucouleurs en chantant haut et fort ! C'est ici même que Jeanne d'Arc commença sa mission qui devait la conduire à Orléans puis à Reims pour le couronnement de Charles VII et se terminer, de façon tragique pour la raison humaine, sur le bûcher de Rouen. Le pèlerinage s’est clôturé par une prière en la chapelle castrale et les cérémonies scoutes traditionnelles.

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    [clichés H&PB]


  • La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs, ancienne chapelle castrale

    Chapelle_castrale_Vaucouleurs.jpgBernard Mugnier, érudit franc-comtois, s'est fait une spécialité de traiter le patrimoine johannique dans ses différents ouvrages. On lui doit en effet un livre sur La basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy-la-Pucelle ainsi qu'une somme inégalée sur La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle (2 tomes).

    Son troisième opus, édité à compte d'auteur, est consacré à la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs.

    Le château de Vaucouleurs possédait une chapelle construite en 1234 dont il ne subsiste que la crypte qui abrite une Vierge du XIIIe siècle appelée Notre-Dame des Voûtes. La chapelle actuelle qui la surmonte n'est qu'une reconstruction de 1923.  Le grand pignon est surmonté d'une statue en fonte de 3 mètres de haut créée dans les ateliers Pierson de Vaucouleurs ; Jeanne tend l'épée que lui a donné Robert de Baudricourt, seigneur de Vaucouleurs. Le choeur de la chapelle est fermé par un immense vitrail dédié à la gloire de sainte Jeanne d'Arc.


    ‡ Vaucouleurs, la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc, ancienne chapelle castrale, Bernard Mugnier, 2013, 130 p., ill. (29 € + 9,50 € de port). Commande à adresser directement à l'auteur : Bernard Mugnier, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

  • Les Lorrains sur les chemins...

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    Sur le chemin de Domremy à Vaucouleurs (archives H&PB]

     

    Notez les prochaines activités de Pèlerins de Lorraine :

    - 35e pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs samedi 11 et dimanche 12 mai :

    Samedi 11 mai : rendez-vous sur le plateau de Notre-Dame de Beauregard, au dessus de Maxey-sur-Meuse, à partir de 19h00. Veillée à 21h00 animée par les Europa-Scouts de la IIIe Nancy et les Guides de la IIe Nancy.

    Dimanche 12 mai : départ à 8h30 précises de l'église Saint-Remy de Domremy.
    Brève étape à Notre-Dame de Bermont. Arrivée à midi à Champougny.
    Messe en l'église Saint-Brice de Champougny célébrée par M. l'abbé Florent Husson.
    Repas tiré des sacs. Nouveau départ à 14h30. Arrivée à Vaucouleurs à 17h00/17h30 suivi du Salut au Trés Saint Sacrement. 

    - Pèlerinage annuel de Pentecôte de N.-D. de Paris à N.-D. de Chartres : les 18, 19 et 20 mai, (contact : Clément Cuny au 06.79.71.06.44). A noter : pas de bus organisé au départ de Nancy.

    - Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été "pour ceux qui restent" à Saint-Nicolas-de-Port : lundi de Pentecôte 20 mai. Départ à 9h30 précises du Tremblois, commune de Laneuvelotte (est de Nancy). Repas tiré des sacs à midi au bord de la Roanne. Arrivée à 15h00 pour la cérémonie en la basilique de Port et la procession dans les rues de la ville. Pour le retour, nous sollicitons la bonne volonté de quelques chauffeurs. Goûter au Tremblois en conclusion de la journée (contact : Jean-Marie Cuny au 03.83.20.67.22).

     
  • Fête de Jeanne d'Arc à Nancy

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    Dépôt d'une gerbe lors de la fête de Jeanne d'Arc en 2012 [archives H&PB]

     

    Samedi 11 mai 2013 à 12h00

    dépôt d'une gerbe par l'association La Lorraine royaliste

    au pied de la statue de Jeanne d'Arc

    rue La Fayette à Nancy

  • "Jeanne d'Arc" : nouveau spectacle estival à Domremy

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  • Pèlerinage Domremy-Vaucouleurs les 11 et 12 mai 2013

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    Pèlerinage Domremy-Vaucouleurs 2012.


    L'association Pèlerins de Lorraine, avec la participation des Europa-Scouts de Nancy, organise son 35ème pèlerinage dans les pas de Jehanne d'Arc, de Domremy à Vaucouleurs, les 11 et 12 mai prochains, selon le programme ci-dessous :

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    >> Renseignements : jmcuny@hotmail.fr 

  • Domremy (88) : le spectacle "Voix et lumière de Jehanne" en préparation

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    [Vosges Matin]

  • Domremy (88) : visite de la Jeanne d'Arc d'Orléans

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    [L'Abeille de Neufchâteau | mars 2013]

  • Jeanne d'Arc en son siècle

    bouzy.jpgN'a t-on pas tout écrit sur Jeanne d'Arc ? Et bien, selon Olivier Bouzy, il reste encore à progresser dans la compréhension de son époque. Et puis de nouveaux documents sont encore découverts régulièrement sur ce XVe siècle qui vit naître et agir notre héroïne et sainte nationale.

    Pour clore l'année du 6e centenaire de la naissance de Jeanne, Olivier Bouzy s'intéresse à son univers, à son époque, à son siècle. Pour comprendre Jeanne d'Arc et le ressort de son action, il faut rappeler le contexte politique de son épopée, la réintégrer dans ce XVe siècle trop souvent négligé. Grâce à des études récentes sur le prophétisme, la guerre ou la société médiévale, la démarche de la paysanne de Domremy s'éclaire.

    L'auteur s'appuie aussi sur de nouvelles archives (livre de comptes, minute française des interrogatoires de Jeanne...) et place la combattante exaltée au coeur de la guerre de Cent Ans. Il répond ainsi à toutes les questions concernant son vécu, sa culture, sa foi, ses ambitions. Bref, il fait revivre Jeanne d'Arc en son siècle.

    Olivier Bouzy est docteur en histoire médiévale et travaille au Centre Jeanne-d'Arc à Orléans.

     

    ‡ Jeanne d'Arc en son siècle, Olivier Bouzy, éditions Fayard, 2013, 316 p. (20 €).

  • De l'hérétique à la sainte : les procès de Jeanne d'Arc revisités

    jeanne d'arc.jpgJeanne d'Arc est à la fois l'une des figures les mieux connues du Moyen Âge et l'une des plus énigmatiques. Elle a été l'objet de deux procès, de condamnation (1431) et de réhabilitation (1456). Ces procès d'Eglise étaient des procès politiques : à travers Jeanne, le premier cherchait à déconsidérer Charles VII et le second à lui restituer son honneur.

    Cet ouvrage a pour objet de présenter de façon abordable les résultats récents de la recherche : le contexte historique du procès - celui d'une occupation d'une bonne partie du royaume de France par les Anglais - ainsi que certains aspects juridiques (le premier procès dirigé par l'évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, suit étroitement les règles de la procédure d'inquisition). D'autres aspects, linguistiques ou historiques, sont pour la première fois analysés. C'est ainsi que le latin, langue de la traduction officielle du premier procès, est étudiée, de même que le second procès est éclairé par l'analyse des mémoires relatifs au procès de condamnation produits par de savants clercs pour la procédure de révision. Est également étudiée la représentation des procès, qui a beaucoup évolué dans le temps, du XVIe au XXe siècle. Cette évolution est sensible aussi bien dans l'historiographie que dans la littérature, les arts plastiques, le cinéma ou la musique.

    Jeanne a été en effet considérée tour à tour comme une hérétique, une illuminée, ne sainte et une héroïne nationale, et son image peut se prêter à toutes les récupérations politiques.

     

    ‡ De l'hérétique à la sainte. Les procès de Jeanne d'Arc revisités, François Neveux (dir.), Presses universitaires de Caen, 2012, 343 p., ill. (25 €).

  • Jeanne d’Arc à nouveau en lumière en 2013

    Le succès obtenu par Damien Fontaine et son équipe lors des trois jours de son et lumière à la basilique de Domremy-la-Pucelle en juillet dernier ne restera pas sans lendemain. Sous l’égide d’une association, il sera pérennisé les 3, 4, 5, 6 et 7 juillet prochains.

    jeanne d'arc.jpgAvec près de 4000 spectateurs aux trois représentations de juillet dernier à la basilique de Domremy-la-Pucelle, Damien Fontaine a transformé un essai réservé aux seuls audacieux, un brin aventurier. En célébrant à sa manière le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc, le metteur en lumière a fédéré une cohorte d’amis et bénévoles pour réussir son impossible pari.

    « Tout a débuté fin mai. Je venais à peine de réaliser le son et lumière d’Orléans pour la troisième fois. L’idée a alors germé de relier le 600e anniversaire avec Domremy, sa terre natale. J’ai réuni mes amis de la compagnie de l’Odyssée et d’autres bénévoles. » Un mois plus tard, le miracle a eu lieu à proximité du Bois Chenu, le lieu culte où la Pucelle a vécu son enfance et entendu les voix divines.

    D’une apparence désintéressée, Damien Fontaine n’en est pas moins un têtu de première. Peut-être l’héritage d’un patrimoine rural qu’il ne renie pas. Malgré un résultat comptable mitigé, il a souhaité remettre le couvert en 2013. « Sous l’impulsion de Damien, plusieurs bénévoles ont œuvré pour mettre en place une association qui supportera l’organisation de la prochaine édition. L’objectif fixé par le bureau consiste à rassembler autour de nous plus de 200 personnes », indique François Diez, président de l’association, qui a conscience que le challenge est considérable. Les premières estimations tablent sur 220 000 à 250 000 euros, François Diez, agriculteur de profession, se fait déjà quelques cheveux blancs. « Mais on y croit ! »

    damien-fontaine-françois diez.jpgLa promotion du spectacle va débuter dès janvier. « Des packagings seront ainsi proposés au public permettant de profiter du spectacle, d’une chambre, d’un repas et même d’autres visites dans la région », indique Benoît Dumontier, président de l’office du tourisme de Neufchâteau, totalement impliqué dans le projet.

    Tandis que les organisateurs attendent le soutien des collectivités locales : Conseils général et régional, l’accompagnement de personnalités locales est essentiel pour la genèse du projet. « L’abbé Lambert, recteur de la basilique, le maire Daniel Coince et le Conseil général ont donné leur accord pour occuper les lieux. L’historien Roger Wadier apportera ses connaissances pour les textes du spectacle », ajoute Damien Fontaine, qui doit se rendre à Dijon, Antibes et Belfort d’ici la fin de l’année pour y assurer de nouvelles illuminations, musiques et paroles.

     

    Le spectacle en chiffres…

    220 000 et 250 000 : le spectacle son et lumière de juillet 2013 est estimé entre 220 000 et 250 000 euros.

    250 : c’est le nombre de bénévoles prévu par les responsables de l’association pour assurer et participer au spectacle.

    18 : prix de l’entrée au spectacle en euros fixé par l’association en plein accord avec l’office du tourisme de Neufchâteau.

    10 000 : c’est le chiffre indispensable à atteindre pour les organisateurs en spectateurs payants afin de réussir à amortir les dépenses liées à ce spectacle en plein air.

    1 600 : des gradins mobiles seront installés pour l’occasion avec une capacité de 1 600 spectateurs. D’autres places seront disponibles autour de la basilique, debout ou assises.

    5 : le prochain son et lumière de la basilique de Domremy-la-Pucelle proposera 5 jours de spectacle d’une durée de 1h10 chacun, au lieu des trois proposés cette année, lors de la première édition.

    601 : l’illumination de la basilique en juillet 2013 coïncidera avec le 601e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc.


    Damien Fontaine. Verbatim…

    « C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière. Certes, j’avais déjà remporté le titre de meilleur son et lumière à Lyon en 2005, au pied de la colline de Fourvière et devant la cathédrale Saint-Jean, en 2009. Entre 700 000 et million de spectateurs ont défilé samedi provoquant même la paralysie momentanée de la circulation du public », s’étonne Damien Fontaine, après son nouvel exploit artistique. Il est tout de même intéressant de souligner que la Fête des Lumières, manifestation lyonnaise, est une référence mondiale au cours de laquelle une cinquantaine de metteurs en lumière proposent aux spectateurs des effets spéciaux aussi divers que variés.

    « En réalité, trois titres ont été décernés. Pour ma part, j’obtiens celui auquel j’attache le plus d’importance : le vote d’un jury composé de 600 professionnels du spectacle » , exulte l’artiste. Déjà, de nouvelles portes s’ouvrent au jeune créateur. « Des contacts sérieux avec des organisateurs de spectacles à Moscou, au Québec… pourraient ainsi élargir un peu plus mes prestations », espère-t-il rapidement.

    Ce nouveau sacre, Damien Fontaine l’analyse comme la conséquence d’une évolution personnelle et professionnelle : « J’ai littéralement pillé l’intérieur de la cathédrale Saint-Jean. Entendez par là le fait que les gargouilles, les anges, les tentures (soie de Lyon !) disposés dans l’édifice religieux, étaient sortis de leur contexte pour y subir de multiples facéties sur la façade. J’ai compris que le public souhaitait à la fois de l’imaginaire mais aussi découvrir la richesse d’un bâtiment. » L’alchimie a parfaitement fonctionné, bien au-delà des espérances de l’instigateur du son et lumière. En 11 minutes et 20 secondes de spectacles, il vient peut-être de gravir une nouvelle marche vers la notoriété internationale.

    [Vosges Matin]

  • Le visage de Jeanne d'Arc

    jeanne d'arc,visage,monnaies,médailles,statuettesJeanne d'Arc, où est ton visage ? Eternelle question, éternelle quête de tous les historiens, de tous les johannistes de tous les temps... Est-il dans enfoui dans les archives du Vatican qui rassemblent tout ce qui a trait à la vie de cette fille venue des marches de Lorraine ? Est-il représenté dans les milliers de bijoux, sculptures, gravures, statuettes équestres, en pied, ou petits objets personnels éclectiques qui ont exalté à l'époque de la béatification et de la canonisation toute cette génération du début du XXe siècle ?

    Nul doute que la conformation du portrait de Jeanne est là, même si les traits du visage demeurent évidemment inperceptibles. A chacun de le découvrir, et de le faire s'épanouir en considérant, avant tout, qu'il doit s'intégrer dans le style et le contexte de cette première moitié du XVe siècle français. Au-delà, admirons la créativité et le talent de ces artistes qui ont rêvé de celle qui est devenue l'héroïne nationale et la sainte universelle, patronne de la France.

    Claude Jacqueline publie dans cet étonnant catalogue sa collection personnelle de statuettes, de médailles et d'objets donnant à voir le visage de Jeanne d'Arc. On y découvrira également avec intérêt la série monétaire en circulation avant et pendant l'épopée Johannique. Avec des illustrations en couleurs !

    Six cents ans après sa naissance, le visage de Jeanne reste toujours un mystère malgré ses innombrables représentations.

     

    ‡ Le visage de Jeanne d'Arc, Claude Jacqueline, éditions Errance, 2012, 111 p., ill. (39 €).

  • Domremy (Vosges) : les fresques de Monchablon bientôt de retour dans la crypte de la basilique ?

    Le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc aura été l’occasion de fêter et de repréciser la figure de l’héroïne lorraine (colloques, spectacles…), mais aussi de mettre le projecteur sur l’état préoccupant de la basilique érigée à Domremy à la fin du XIXe siècle, et qui a plutôt mal traversé le XXe. Un programme de restauration, et de sauvetage pour le couronnement, est à l’étude.

    monchablon5.jpgLes Vieilles Maisons Françaises des Vosges se penchent sur le sort d’une toile de deux fois 3 m de long, et qui fut commandée vers 1895 pour orner le mur du chœur de la crypte de l’édifice alors consacré à Saint-Michel, patron des armées, Jeanne n’étant pas encore canonisée à cette date : il s’agit du « sacrifice des armées de terre et de mer pendant le conflit franco-prussien de 1870 ». Les sœurs de Saint-Vincent de Paul soignent les blessés, alors que des officiers, amiraux et généraux, rehaussent par leur présence sur la toile les drames des combats ; des anges glorificateurs rendent aux scènes de mer et de terre une dimension hautement spirituelle et religieuse. Le peintre était alors un homme connu, Alphonse Monchablon, vosgien d’origine, ancien prix de Rome (1869), et spécialiste des fresques historiques à nombreux personnages, commandées pour orner des édifices nouvellement achevés. L’artiste était aussi celui qui donnait aux personnages représentés les traits de ses contemporains ou de ses commanditaires : ainsi reconnaît-on des amiraux, des généraux et des colonels qui portaient les noms de de Ravinel, de Rozières, Baudot, Aubry, de La Jaille, de Benoist, qui vivaient lorsque l’œuvre fut achevée, et qui financèrent sa réalisation.

    MONCHABLON3.jpgVoici une cinquantaine d’année, l’œuvre d’art fut retirée de la crypte. Cinquante ans de silence la firent oublier, et ceux qui s’en souvenaient la pensaient détruite et perdue corps et bien. Une exposition en 2011 sur Monchablon au musée d’Hennezel-Clairey, à l’initiative de l’association Saône Lorraine, relança  le problème et, miracle de « l’année Jeanne d’Arc », les deux grandes pièces de la fresque furent fortuitement retrouvées dans le grenier de la maison des chapelains de Domremy. L’état de la toile est certes inquiétant, mais l’ensemble est a priori récupérable, moyennant une restauration minutieuse et complète (des cartes postales furent éditées après la pose, et peuvent servir de modèles) : l’évêque de Saint-Dié et la Commission d’Art Sacré seraient disposés à replacer l’œuvre restaurée dans la crypte, mais il reste le problème du coût demandé par un restaurateur (environ 30.000 €). Les VMF des Vosges, les descendants des familles donatrice et la Fondation du Patrimoine, ont décidé, pour lancer cet exaltant projet, de s’unir avec le diocèse de Saint-Dié, et une réunion d’information est prévue le dimanche 4 novembre à Domremy pour en débattre.

    [info communiquée par J.-F. Michel, délégué VMF Lorraine]

  • Fête de Saint Michel

     

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    Saint Michel archange veillant sur Jehanne, basilique du Bois Chenu de Domremy [cliché © H&PB].

     

     

    En ce 29 septembre, fête de Saint Michel, et en l'année du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc, nous vous proposons une prière pour notre France actuellement bien tourmentée.

     

    « Seigneur, daigne te souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, tu as fait de l'Archange saint Michel l'instrument de ta miséricorde à notre égard.

     

    Nous ne saurions l'oublier, c'est pourquoi nous te conjurons de conserver à notre patrie la protection dont tu l'as jadis entourée par le ministère de cet Archange vainqueur.

     

    Et toi, Ô Saint Michel, Prince des Milices célestes, viens à nous, nous t'appelons.

     

    Tu es l'Ange gardien de l'Eglise et de la France, c'est toi qui a inspiré et soutenu Jeanne d'Arc dans sa mission libératrice. Viens encore à notre secours et sauve-nous !

     

    Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière, sous ta protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance, tu ne laisseras pas mourrir le peuple qui t'a été confié.

     

    Que Dieu sucite parmi nous des saints !

     

    Par eux, ô saint Archange, fais triompher l'Eglise dans la lutte qu'elle soutient contre l'enfer déchaîné et, par la Vertu du Saint-Esprit, établis le règne du Christ sur la France et dans le monde, afin que la paix du ciel y demeure à jamais.

     

    Saint Michel Archange, prie pour nous, pour l'Eglise et pour la France. 
    Saints et saintes de France, priez pour nous et pour le salut de l'univers entier. »

     

     

    * * *

     

     

     

    Domremy_basilique_08.09.12 05.jpgEt puisque « les hommes d'arme batailleront et Dieu donnera la victoire » (Jehanne d’Arc), que se lèvent les hommes dont la France a tant besoin en ce moment :

     

    Ô Michel, Ange des Routiers,

    Pare nos cœurs de hardiesse,

    Conduis-nous pour camper joyeux

    Sur les sommets rayonnants de Dieu !

    Guide-nous sur les durs sentiers

    Et défends-nous de nos détresses !

    Ô Michel, Ange des Routiers,

    Pare nos cœurs de hardiesse.

     

    Ô Michel, Ange chevalier,

    Lave nos cœurs de nos rotures,

    Fais-nous hommes loyaux et droits,

    Bons aux petits, à tous courtois.

    Pour servir fais-nous ‘être prêts’

    Et garde-nous de tout parjure.

    Ô, Michel, Ange chevalier,

    Lave nos cœurs de nos rotures.

     

    O Michel, Ange des guerriers,

    Arme nos cœurs de sainte audace !

    De ta main tu tranchas les cieux…

    Arrache-nous des camps peureux.

    Dresse-nous, résolus et fiers,

    Sangle nos corps dans les cuirasses.
    Ô Michel, Ange des guerriers,

    Arme nos cœurs de sainte audace.

     

  • Jeanne d'Arc, la chanson et la geste

    jeanne d'arc.jpgJeanne la Pucelle, "Jeanne sans portrait, sans sépulture" selon André Malraux, Jeanne le plus grand soldat de France, en pleine guerre de Cent Ans...

    Par un grand jour d'été dans le jardin familial à Domremy, à treize ans, Jeanne est foudroyée par le "mystère", ses voix, l'ange... A dix-sept ans, elle obtient à Vaucouleurs un habit d'homme, un cheval, une petite troupe et serend ainsi à Chinon... Elle reconnaît le Dauphin. Ebranlé, convaincu, il lui fournit une armée, une armure, cet étendard qu'elle adore. C'est la victoire. A dix-huit ans, Jeanne est au fait de son triomphe et veux achever sa "mission".

    Puis c'est la disgrâce, les trahisons. L'échec devant Paris. Condamnée au bûcher pour hérésie, Jeanne est brûlée vive. Son dernier cri est "Jésus !". Elle avait dix-neuf ans.

    1456 : le roi demande le procès en réhabilitation de Jeanne. La "Nation France" est née. En 1920, l'Eglise l'a canonisée faisant de Jeanne d'Arc la seconde patronne de la France.

    Hortense Dufour signe avec cet ouvrage une biographie époustouflante où s'entrecroisent toutes les fougues, le sacré, le profane, la douceur et la férocité des jours. Elle est allée aux sources originelles - c'est-à-dire celles issues des procès de condamnation et de réhabilitation - pour nous faire partager la geste de Jeanne.

     

    ‡ Jeanne d'Arc, la chanson et la geste, Hortense Dufour, éditions Flammarion, 2012, 704 p., ill. (24,90 €).

  • Domremy : rencontres de villes johanniques

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • La place de Jehanne dans le monument d'Allar à Domremy

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Jeanne d'Arc s'affiche à Chinon

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    [Vosges Matin]

  • La vraie mission de sainte Jehanne d'Arc

    lorraine,domremy,jeanne d'arc,charles VII,sacre,mission,divine,christ,royaume de franceOn croit tout savoir sur sainte Jehanne d'Arc. Et si on n'avait pas compris la raison fondamentale de sa mission ? Louis-Hubert et Marie-Christine Remy proposent un essai sur un événement johannique qui fixe sa véritable mission auprès du Dauphin, mission d'essence surnaturelle, répondant aux injonctions de ses voix célestes : faire sacrer roi de France le futur Charles VII.

    Dans cette approche historico-spirituelle, les auteurs développent la théorie de la "triple donation" par laquelle Jehanne, investit de sa mission divine, se fait attribuer mystiquement le royaume de France par le futur roi puis, Jehanne reine de France l'espace d'un instant, dédie le royaume des lys au Christ avant de le réatribuer au Dauphin. Cela s'est passé à Saint-Benoît-sur-Loire le 21 juin 1429. Un document, retrouvé par les auteurs dans les archives secrètes du Vatican, en apporte la preuve.

    Ainsi, le « roi de Bourges », comme on le surnomme par dérision, voit sa légitimité renforcer grâce à l'intervention de Jehanne d'Arc, une jeune fille venue des marches de Lorraine...

    Cet ouvrage, original et surprenant à bien des égards par ses éclairages, veut avant tout réhabiliter la mission divine de Jehanne ; explication soigneusement ignorée - voire écartée - par l'historiographie laïciste moderne. En tout cas, il ne ressemble à aucun autre livre - et ils furent pléthores ! - publié durant cette année du 6ème centenaire de Jehanne "la Bonne Lorraine".

     

    ‡ La vraie mission de sainte Jehanne d'Arc, Louis-Hubert et Marie-Christine Remy, éditions ACRF, 2012, 395 p., ill. (20 €).

  • Souscrivez à la restauration de la basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy !

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  • Procession de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont (88)

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    Lecture de la proclamation de Pie XI devant le reposoir de Notre-Dame de Lourdes [cliché © H&PB]

    La traditionnelle procession de l’Assomption s’est déroulée à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, sur les terres de sainte Jeanne d’Arc. A l’occasion de la commémoration du 6e centenaire de la naissance de Jehanne, M. l’abbé Olivier, FSSP, a lu la proclamation de 1922 du pape Pie XI érigeant Notre-Dame de l’Assomption patronne principale de la France, et sainte Jeanne d’Arc patronne secondaire. Nous vous en livrons le texte in extenso :

     

    Pour perpétuelle mémoire,

     

    Les pontifes romains nos prédécesseurs ont toujours, au cours, des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée la fille aînée de l’Eglise. Notre prédécesseur de sainte mémoire le Pape Benoît XV, qui eut profondément à cœur le bien spirituel de la France, a pensé à donner à cette nation noble entre toutes, un gage spécial de sa bienveillance. En effet, lorsque, récemment, nos vénérables frères les cardinaux, archevêques et évêques de France, d’un consentement unanime, lui eurent transmis par notre vénérable Frère Stanislas Touchet, évêque d’Orléans, des supplications ardentes et ferventes pour qu’il daignât proclamer patronne principale de la nation française la bienheureuse Vierge Marie reçue au ciel, et seconde, patronne céleste sainte Jeanne, pucelle d’Orléans, notre prédécesseur fut d’avis de répondre avec bienveillance à ces pieuses requêtes. Empêché par la mort, il ne put réaliser le dessein qu’il avait conçu. Mais à Nous, qui venons d’être élevé par la grâce divine sur la chaire sublime du Prince des apôtres, il nous est doux et agréable de remplir le vœu de notre très regretté prédécesseur et, par notre autorité suprême, de décréter ce qui pourra devenir pour la France une cause de bien, de prospérité et de bonheur. Il est certain, selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et, ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. A Paris, dans la très célèbre Université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIIIe siècle la Vierge a été proclamée conçue sans péché. Même les monuments sacrés attestent d’éclatante manière l’antique dévotion du peuple à l’égard de la Vierge : trente-quatre églises cathédrales jouissent du titre de la Vierge Mère de Dieu ; parmi lesquelles on aime à rappeler comme les plus célèbres celles qui s’élèvent à Reims, à Paris, à Amiens, à Chartres, à Coutances et à Rouen. L’immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année, même de notre temps, aux sanctuaires de Marie, montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu, et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu’elle soit, paraît incapable de contenir les foules innombrables de pèlerins. La Vierge Mère en personne, trésorière auprès de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français. Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’église Notre-Dame, qu’acheva son fils Childebert. Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie Reine de la nation. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Louis XI, pour l’accomplissement d’un vœu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions ; et ces pompes solennelles, nous n’ignorons pas qu’elles continuent de se dérouler chaque année. En ce qui concerne la Pucelle d’Orléans, que notre prédécesseur a élevée aux suprêmes honneurs des saints, personne ne peut mettre en doute que ce soit sous les auspices de la Vierge qu’elle ait reçu et remplit mission de sauver la France. Car d’abord, c’est sous le patronage de Notre-Dame de Bermont, puis sous celui de la Vierge d’Orléans, enfin de la Vierge de Reims, qu’elle entreprit d’un cœur viril, une si grande œuvre, qu’elle demeura sans peur en face des épées dégainées et sans tache au milieu de la licence des camps, qu’elle délivra sa patrie du suprême péril et rétablit le sort de la France. C’est après en avoir reçu le conseil de ses voix célestes qu’elle ajouta sur son glorieux étendard le nom de Marie à celui de Jésus, vrai Roi de France. Montée sur le bûcher, c’est en murmurant au milieu des flammes, en un cri suprême, les noms de Jésus et de Marie, qu’elle s’envola au ciel. Ayant donc éprouvé le secours évident de la Pucelle d’Orléans, que la France reçoive la faveur de cette seconde patronne céleste : c’est ce que réclament le clergé et le peuple, ce qui fut déjà agréable à notre prédécesseur et qui nous plaît à nous-même. C’est pourquoi, après avoir pris les conseils de nos vénérables Frères les cardinaux de la sainte Église romaine préposés aux Rites, motu proprio, de science certaine et après mûre délibération, dans la plénitude de notre pouvoir apostolique, par la force des présentes et à perpétuité, Nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité. De plus, écoutant les vœux pressants des évêques, du clergé et des fidèles des diocèses et des missions de la France, Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple, et cela encore d’après notre suprême autorité apostolique, concédant également tous les honneurs et privilèges que comporte selon le droit ce titre de seconde patronne. En conséquence, Nous prions Dieu, auteur de tous les biens, que, par l’intercession de ces deux célestes patronnes, la Mère de Dieu élevée au ciel et sainte Jeanne d’Arc, vierge, ainsi que des autres saints patrons des lieux et titulaires des églises, tant des diocèses que des missions, la France catholique, ses espérances tendues vers la vraie liberté et son antique dignité, soit vraiment la fille première-née de l’Eglise romaine ; qu’elle échauffe, garde, développe par la pensée, l’action, l’amour, ses antiques et glorieuses traditions pour le bien de la religion et de la patrie. Nous concédons ces privilèges, décidant que les présentes lettres soient et demeurent toujours fermes, valides et efficaces, qu’elles obtiennent et gardent leurs effets pleins et entiers, qu’elles soient, maintenant et dans l’avenir, pour toute la nation française le gage le plus large des secours célestes, qu’ainsi il en faut juger définitivement, et que soit tenu pour vain dès maintenant et de nul effet pour l’avenir tout ce qui porterait atteinte à ces décisions, du fait de quelque autorité que ce soit, sciemment ou inconsciemment. Nonobstant toutes choses contraires.

     

    Donné à Rome, près de Saint-Pierre, sous l’anneau du Pêcheur, le 2 du mois de mars de l’année 1922, la première de Notre pontificat. P. cardinal Gasparri, secrétaire d’état. »

     

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    Retour de la procession vers la chapelle de Notre-Dame de Bermont [cliché © H&PB]

     

     A l’issue, la procession des fidèles a rejoint la chapelle pour le salut au Saint-Sacrement.

     

     

     

     

  • Grandir au Moyen-Âge : l'enfance de Jeanne d'Arc

    vosges,domremy,jeanne d'arc,enfance,jeunesse,moyen ageLe Centre d'interprétation Visages de jehanne et la Maison natale de Jeanne d'Arc à Domremy-la-Pucelle (Vosges) présente jusqu'au 31 décembre 2012, à l'occasion des 600 ans de Jeanne, une exposition sur le thème "Grandir au Moyen-Âge" autour de l'enfance de Jeanne d'Arc au XVe siècle.

    Grâce aux témoignages des procès, l'enfance de Jeanne d'Arc compte parmi les mieux connues et documentées de son époque, mais les sources n'en renseignent que certains aspects : sa famille, son milieu, sa vie religieuse. Pour en approcher au mieux le quotidien, sa vie matérielle, ses jeux, ses travaux, son éducation, l'exposition s'appuie sur le dynamisme de l'histoire de l'enfance, renouvelée par l'apport de l'iconographie et de l'archéologie.

    Le catalogue de l'exposition propose une plongée dans l'univers de l'enfance au Moyen-Âge : elle permet de mieux comprendre et appréhender la vie de Jeanne à Domremy. Trois contributions de spécialistes universitaires font le point des connaissances sur l'histoire de l'enfance et sur la jeunesse de Jeanne d'Arc au sein de sa famille et dans le contexte de la Lorraine médiévale.

     

    ‡ Grandir au Moyen-Âge. L'enfance de Jeanne d'Arc, collectif, Conseil général des Vosges, 2012, 143 p., ill., cartes (18 €).

  • Bleurville : hommage grégorien à Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

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    Le trio grégorien franc-comtois à l'abbaye de Bleurville [cliché © H&PB]

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    Lors du concert en l'abbatiale Saint-Maur [cliché © H&PB]

  • Abbaye de Bleurville : concert grégorien dimanche 29 juillet

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    Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains.

     

    Concert de chants grégoriens en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc pour son 6ème centenaire

    Dimanche 29 juillet 2012 à 16h00

    en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville

    Roland Muhlmeyer, baryton soliste

    Emilie Aeby, flûtiste

    Marcel Guignard, comédien récitant

     

    Libre participation aux frais.

  • Notre-Dame de Bermont (88) : souscription pour l’érection d’une statue de Jehanne d’Arc

    A trois kilomètres de l’église de Domremy et de la maison natale de Jeanne d’Arc, l’ermitage Notre-Dame de Bermont est un lieu sacré, une autre colline lorraine « où souffle l’Esprit ». Jeanne y monté deux ou trois fois par semaine pour y prier. Elle y a entendu ses voix. Aujourd’hui c’est le seul endroit, dans le pays de Jehanne, qui soit resté intact. Il n’y a pas de hasard : en 1998, on y a découvert, sous des fresques du XVIe siècle, trois représentations de Jeanne (dont une Jeanne au bûcher) contemporaine de la sainte.

    jehanne.jpgC’est dans ce cadre unique que l’association Avec Jeanne, en collaboration avec l’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, se propose d’ériger une statue intitulée La vocation de Jeanne. Elle sera réalisée par le sculpteur Boris Lejeune qui est lauréat de plusieurs concours et d’un prix en 1984. Fort de son expérience internationale, il veut saisir Jeanne sur place, à Domremy, dans l’élan de sa réponse à Dieu, prête à en découdre au nom de ses voix, et espérant contre toute espérance.

    C’est un renouveau iconographique que propose le sculpteur. Sa Jeanne, dans ce premier élan, est pleine de foi, libre de tout, prête à tout, plaçant au-dessus de tout « les bons et loïaux François », que la volonté divine lui ordonnait de rétablir dans leur pays. Le sculpteur déclare qu’il a tenté d’ « unir dans le bronze la grâce d’une jeune fille et la force d’une meneuse d’homme ». Jeanne d’Arc lève les deux bras en un geste très féminin qui tient à la fois de la prière et d’un appel enthousiaste sous son étendard. Elle apparaît ainsi comme notre contemporaine. C’est une nouvelle vision de notre sainte qu’apporte le sculpteur Boris Lejeune.

     

    Devenez des mécènes, inscrivez dans la pierre votre admiration pour Jehanne et votre amour pour la France !

     

    Le projet s’élève à 20 000 €. Les personnes faisant un don de plus de 500 € verront - si elles le souhaitent -  leur nom inscrit sur une plaque de marbre à côté de la statue.

     

    ‡ Les dons (chèque à l'ordre de « Avec Jeanne ») sont à adresser à : Association « Avec Jeanne », 23 avenue Rapp, 75007 PARIS

    Possibilité de faire un don sécurisé via en ligne sur le site www.avecjeanne.fr

    Renseignements : 07 62 07 26 41 ou jeannedarc2012@yahoo.fr

     

  • Bleurville : Heures grégoriennes en l'honneur de Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

    L'ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville rendra hommage à Jeanne d'Arc à l'occasion du 6ème centenaire de sa naissance lors d'un concert grégorien. Ce sera l’occasion de redécouvrir la littérature grégorienne écrite en l'honneur de notre Jeannette "la Bonne Lorraine", en mettant en valeur musique et littérature.

    vosges,bleurville,abbaye saint-maur,grégorien,jeanne d'arc,roland muhlmeyer,emile aeby,marcel guignard,luxeuil les bainsLe propre grégorien de la fête de sainte Jeanne d’Arc est un répertoire de chant grégorien composé tardivement, vraisemblablement en l’honneur de sa canonisation, dans les années 1920. On trouve un ensemble de pièces pour les première et deuxième vêpres ainsi que les cinq pièces qui constituent les parties chantées de la messe de ce jour (fête de sainte Jeanne d'Arc du 30 mai). Elles sont aujourd’hui tombées dans l’oubli. Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains entend leur redonner vie.

    Ce répertoire peut être chanté par un soliste ou un chœur.

    Ces pièces ont été composées par Jacob van Eyck. Né vers la fin du XVIe siècle et décédé en 1657. En 1624, il est nommé « Glockenspielmeister » (carillonneur) à la cathédrale d’Utrecht. Mais il s’est fait également un nom comme organiste et flûtiste. Sa musique pour flûte seule complète admirablement la modalité grégorienne. Ces pièces ne sont pas composées comme on le faisait habituellement, mais comme des improvisations dictées par le musicien. Il puise son inspiration dans des mélodies, tant sacrées que profanes, et danses de l’époque.

    Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains est composé de Emilie Aeby, flûte à bec, Marcel Guignard, comédien, qui lira les textes, et Roland Muhlmeyer, baryton, qui interprètera les chants grégoriens.

    [cliché : Trio grégorien luxovien | © R. Muhlmeyer]

     
     
    ‡ Concert donné le dimanche 29 juillet 2012 à 16h00 en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville. Libre participation aux frais.
     
  • "Jeanne d'Arc", spectacle monumental multimédia à la basilique de Domremy - 5, 6 et 8 juillet

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    ‡ Réservation et règlement à envoyer à : SPECTACLE MONUMENTAL JEANNE D'ARC, BP 45, 88302 NEUFCHATEAU CEDEX

  • Domremy (88) : le diocèse lance une souscription pour la basilique Sainte-Jeanne d’Arc

     

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    Basilique Sainte-Jeanne d'Arc, Domremy [© Fraternité Saint-Thomas Becket]

     

     

    Le diocèse de Saint-Dié profite de l'année du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc pour lancer une souscription nationale afin de restaurer la basilique du Bois-Chenu construite entre 1881 et 1934.

     

    Les travaux envisagés concernent la remise en état des toitures - du clocher en particulier - ainsi que la rénovation de la galerie sud, l’électricité, la liaison clocher-nef, l’aménagement d’accès handicapés sur le parking et le chauffage.

     

     

    ‡ Don possible (avec déduction fiscale) sur www.catholique-vosges.fr 

    ou par courrier (chèque libellé "Souscription basilique Domremy") adressé à : Evêché de Saint-Dié, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL.

  • Domremy : Saint Michel veille à nouveau sur la basilique du Bois-Chenu

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    Statue de saint Michel sur la basilique du Bois-Chenu à Domremy [cliché © H&PB]

     

    Descendue depuis plusieurs mois de son piédestal d'ardoises, la statue de l'archange saint Michel a fait l'objet d'une restauration complète à l'initiative de l'abbé Michel Lambert, recteur de la basilique nationale Sainte-Jeanne d'Arc.

    Saint Michel a retrouvé le sommet du dôme de la basilique à l'occasion de la solennité de la fête de sainte Jeanne d'Arc, le 13 mai dernier. Et pour le 600e anniversaire de notre Jeannette !

    Un grand bravo pour cette initiative qui mérite une suite avec la restauration du monument national de la basilique qui présente des désordres de plus en plus importants...

    A votre bon coeur, Mesdames et Messieurs les mécènes !